Chroniques optiréalistes. Quel mot bizarre, penserez-vous peut-être…

J’ai créé ce mot optiréalisme il y a quelques années pour exprimer ces deux idées simples :

– La meilleure manière d’être réaliste dans ce monde est d’être optimiste. Les pessimistes ont généralement tendance à baisser les bras face aux difficultés. Nous avons intensément et urgemment besoin de tirer profit d’expériences réussies, de leaders inspirants.

– Mais cet optimisme n’est pas un optimisme d’attente béate (Tout ira mieux demain, de toute façon), mais de lucidité active (Si on se retrousse les manches tous ensemble, on pourra y arriver).

Une expression anglaise Killing the messenger rend compte de la tentation de se débarrasser des porteurs de mauvaises nouvelles. Mais aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse qui se produit, surtout en France : les annonciateurs de l’effondrement imminent font parfois la une des journaux, malgré un manque flagrant de rigueur scientifique, tandis que les porteurs d’espoir sont souvent perçus comme naïfs.

Par ailleurs, les médias parlent peu des bonnes nouvelles, beaucoup de journalistes étant convaincus que leur rôle est en grande partie de dénoncer les malheurs du monde. Ayant été moi-même longtemps journaliste, je pense que c’est une erreur. Leur rôle est d’informer sur le monde, en présentant d’une part ses drames, mais aussi les solutions qui y sont apportées. La pandémie du COvid-19 est cependant l’occasion de mettre en avant de nombreuses expériences de fraternité, ce dont on ne peut que se réjouir.

J’ai donc créé ce site, ouvert en avril 2020, pour montrer que des bonnes nouvelles, solidement fondées, existent dans ce monde, concernant la société et l’environnement. C’est un hommage rendu à toutes les femmes et les hommes qui œuvrent sans relâche pour un monde meilleur. C’est aussi, dans de nombreux cas, la preuve que le carré gagnant de la gouvernance fonctionne ; lorsque la Société civile, l’Etat, le Marché et la Science se rencontrent et décident d’agir ensemble pour le bien commun. Autrement dit : les militants associatifs ; les élus et les représentants des services publics ; les responsables d’entreprises, syndicalistes, etc. ; les chercheurs en sciences « dures » et en sciences humaines. Ces expériences peuvent être sources d’inspiration pour d’autres.

Ce site s’enrichira au fil du temps.

Bonne lecture !

NB : Je remercie tout particulièrement ma fille Audrey pour son aide dans la création de ce site.

Jacques Lecomte