oiseaux en france
oiseaux en france

Il y avait, en France métropolitaine :

  • 272 espèces nicheuses dans les années 1970
  • 289 espèces nicheuses dans les années 1980
  • 305 espèces nicheuses dans les années 2010

Soit plus de 11 % d’espèces nicheuses en plus en 40 ans [1].

Entre 1989 et 2015, trois espèces d’oiseaux nicheurs ont disparu de France métropolitaine, 17 y sont apparues [2]. On pourrait penser qu’il s’agit essentiellement d’espèces échappées de captivité ou venant du Sud, en raison du réchauffement climatique. Ce n’est pas le cas : toutes ces espèces ont connu une expansion naturelle de leur répartition, aucune ne provient de captivité. Quant à leur origine, quinze espèces sont nouvelles pour la France métropolitaine :
– six espèces viennent de l’Est
– cinq viennent du Nord
– trois viennent du Sud
– une vient du Sud-Est

A noter cependant que ces espèces sont présentes en nombre infime, de un à quelques couples.

Enfin, sur ces 17 espèces, deux avaient disparu de France depuis fort longtemps et ont des populations en bonne progression. Il s’agit du vautour moine, qui bénéficie d’un programme de réintroduction, et de la grande aigrette qui est revenue spontanément et dont la population est en forte augmentation. Ce magnifique héron blanc avait disparu, notamment en raison de l’utilisation de certaines de ses longues plumes, appelées aigrettes, servant lors de la parade nuptiale, pour garnir les chapeaux et tenues des dames de la haute société.

Mentionnons ici l’évolution particulièrement positive des populations de rapaces diurnes en France métropolitaine depuis plusieurs décennies. Voici les tendances constatées au cours des années, la plupart entre 2000 et 2012 [3] :

Déclin modéré : 3 espèces
Population stable : 6 espèces
Augmentation modérée : 9 espèces

Forte augmentation : 5 espèces

Nouveaux nicheurs : 2 espèces (aigle pomarin et pygargue à queue blanche).

[1] Issa, N. et Muller, Y. (2015). Atlas des oiseaux de France métropolitaine, Delachaux et Niestlé, p. 40.
[2] Idem, p. 40-41.

[3] Idem, p. 356-455.